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Etude de l’impact d’une industrie cimentière sur la composition physico-chimique des eaux de précipitations au niveau de la partie centrale du couloir Oujda-Taourirt (Maroc Oriental)


Mohamed EL KHARMOUZ, Université Mohammed Premier, Faculté des Sciences, Département de Biologie, Laboratoire d’Hydrobiologie et Ecologie Générale, BP 524 .CP 60000 Oujda, Maroc
Mohamed SBAA, Université Mohammed Premier, Faculté des Sciences, Département de Biologie, Laboratoire d’Hydrobiologie et Ecologie Générale, BP 524 .CP 60000 Oujda, Maroc
Mustapha OUJIDI, Université Mohamed premier, faculté des sciences, département de Géologie,, Laboratoire de Géosciences de l’environnement et Valorisation des Bassins Sédimentaires, BP 524 .CP 60000 Oujda, Maroc
Sanae SAADI, Université Mohammed Premier, Faculté des Sciences, Département de Biologie, Laboratoire d’Hydrobiologie et Ecologie Générale, BP 524 .CP 60000 Oujda, Maroc

Date de publication : 1 septembre 2013

Résumé

Au niveau de la partie centrale du couloir Oujda-Taourirt, la cimenterie Holcim-Oujda constitue la principale unité industrielle pouvant participer à la pollution atmosphérique. Elle est située dans un domaine rural et limité au Nord par les monts de Beni Snassen et au sud par la chaîne des Horsts.

Afin de déterminer l’impact de cette unité industrielle sur la composition physico-chimique des eaux de précipitations, nous avons installé 41 capteurs passifs au niveau des sept communes rurales entourant la cimenterie. Les précipitations recueillies durant les périodes pluvieuses de l’année 2001 et 2002 ont été filtrées à 0,45 µm. les analyses ont porté sur les composantes physico-chimiques suivantes : pH, conductivité et les métaux lourds (Cd, Cu, Fe, Ni, Pb et Zn).

Les résultats des analyses physico-chimiques des eaux de précipitations et leur traitement par le système d’information géographique ont montré que le pH mesuré est supérieur à 5,6, ce qui écarte toute hypothèse de pluies acides au niveau de la zone d’étude. Les valeurs les plus élevées ont été enregistrées à proximité de l’usine,  à cause des matières en suspension riches de la chaux vive (CaO). Concernant la conductivité, les valeurs les plus élevées ont été enregistrées à proximité et au sud de l’usine. L’analyse des métaux lourds, a montré qu’il y a absence des éléments traces sauf le Zinc dont l’origine probable était la corrosion de l’entonnoir des capteurs utilisés dans la collecte des précipitations.



Pour citer cet article

Mohamed EL KHARMOUZ, Mohamed SBAA, Mustapha OUJIDI et Sanae SAADI. «Etude de l’impact d’une industrie cimentière sur la composition physico-chimique des eaux de précipitations au niveau de la partie centrale du couloir Oujda-Taourirt (Maroc Oriental)». Afrique Science, Vol.9, N°3 (2013), 1 septembre 2013, http://www.afriquescience.info/document.php?id=2979. ISSN 1813-548X.