Article

Détermination d’une couche superficielle de sol favorable au transfert du Trichloréthylène (TCE) vers l’atmosphère


Samuel OUOBA, Laboratoire de physique et de chimie de l’environnement, UFR-SEA, Université de Ouagadougou, Burkina Faso, 03 BP 7021 Ouaga 03, Burkina Faso
Alfa Oumar DISSA, Laboratoire de physique et de chimie de l’environnement, UFR-SEA, Université de Ouagadougou, Burkina Faso, 03 BP 7021 Ouaga 03, Burkina Faso
Moussa SOUGOTI, Laboratoire de physique et de chimie de l’environnement, UFR-SEA, Université de Ouagadougou, Burkina Faso, 03 BP 7021 Ouaga 03, Burkina Faso
Fabien CHERBLANC, Laboratoire de Mécanique et Génie Civil, UMR CNRS 5508, Université Montpellier 2, Cc 048, Place Eugène Bataillon, 34000 Montpellier, France
Jean-Claude BENET, Laboratoire de Mécanique et Génie Civil, UMR CNRS 5508, Université Montpellier 2, Cc 048, Place Eugène Bataillon, 34000 Montpellier, France
Jean KOULIDIATI, Laboratoire de physique et de chimie de l’environnement, UFR-SEA, Université de Ouagadougou, Burkina Faso, 03 BP 7021 Ouaga 03, Burkina Faso

Date de publication : 1 septembre 2014

Résumé

L’intérêt de cet article est de montrer qu’il existe une couche superficielle dans la zone non saturée du sol à l’intérieur de laquelle les mécanismes de transport du trichloréthylène (TCE) vers l’atmosphère sont favorables. En prenant en compte dans un modèle de simulation certains paramètres clés du sol déterminés expérimentalement, on a pu non seulement montrer que les effets hygroscopiques modifient le comportement du TCE mais aussi et surtout que ces mécanismes de transfert sont plus favorables dans une couche limite qu’on a appelé couche superficielle.

Les résultats montrent clairement que les transferts sont plus importants dans une couche limite du sol au de-là de laquelle ce transfert s’amenuise. En d’autres termes, l’atmosphère ambiante influence les mécanismes d’évaporation par l’intermédiaire de la température et de l’humidité relative lorsque celui-ci se trouve dans la couche dite couche superficielle. En revanche, cette influence de l’atmosphère ambiante se réduit à mesure que le TCE s’infiltre en profondeur. Au de-là de 0,8 mètres de profondeur, le milieu ambiant semble jouer un rôle moins important et les mécanismes d’atténuation naturelles sont d’avantage très faibles favorisant ainsi la persistance du TCE dans le sol.



Pour citer cet article

Samuel OUOBA, Alfa Oumar DISSA, Moussa SOUGOTI, Fabien CHERBLANC, Jean-Claude BENET et Jean KOULIDIATI. «Détermination d’une couche superficielle de sol favorable au transfert du Trichloréthylène (TCE) vers l’atmosphère». Afrique Science, Vol.10, N°3 (2014), 1 septembre 2014, http://www.afriquescience.info/document.php?id=3719. ISSN 1813-548X.