La production du poulet de chair à l’échelle industrielle a connu un développement considérable au cours des vingt-cinq dernières années et génère une grande quantité de déchets.
Un procédé biologique permettant la transformation de ces déchets en un produit stable à été mis au point en se basant sur l’utilisation de bactéries lactiques et de levures acidifiantes possédant un fort pouvoir fermentatif.
Dix souches de bactéries lactiques et onze de levures ont été isolées. La bactérie lactique LBL1 et la souche de levure LSS1 ont été retenues pour constituer le levain de fermentation.
Leur association permet une réduction du temps de fermentation et l’obtention d’un produit fertilisant de qualité hygiénique satisfaisante. La stabilisation a été obtenue après dix jours de fermentation. Le pH atteint alors 3,9 avec une acidité de 1,4 %, l’azote total est de 2,2 %, le potassium de 56,5 %, le phosphate de 10 %.
Les coliformes sont absents et les staphylocoques et streptocoques sont à un niveau non inquiétant (<10 ufc/g).