Les faibles doses de biomasses vertes de légumineuses, des bons substituts des engrais minéraux dans la maïsiculture à Lubumbashi

Résumé

La fixation symbiotique d’azote est un atout majeur des légumineuses pour substituer aux engrais chimiques surtout pour les cultures exigeantes en azote comme le maïs. Le coût élevé des engrais minéraux limite leur utilisation pour les paysans qui pratique une agriculture de subsistance. De plus, ces engrais chimiques généralement utilisés acidifient les sols. Ainsi, cette étude a été initiée en vue d’évaluer les potentialités des faibles doses des biomasses à base de légumineuses à substituer aux engrais minéraux.

Installé à la ferme Kasapa (Lubumbashi, RD Congo) suivant un dispositif en split plot, l’essai comprenait 2 variétés de maïs (Unilu et Bukudi Bukudi), 6 biomasses de légumineuses (Albizia adiantifolia, Rhynchosia pycnostachya, Indigofera sutherlandioides, Acacia polyacantha, Albizia antunesiana et Adenodolichos rhomboideus) comparées à deux témoins avec et sans fertilisation minérale. Trente-trois quintaux de matières fraiches ont été enfouis 13 jours avant le semis du maïs. La comparaison entre les 2 variétés de maïs a montré que la variété Unilu (222,6 g) a été performante que la variété Bukidibukidi (207,07 g) uniquement pour le poids de 1000 graines. La comparaison des fumures a montré que l’engrais minéral a induit une meilleure productivité (40,5 q/ha) et une grande hauteur (155,9 cm). Les légumineuses n’ont induit qu’une grande taille des plantes par rapport au témoin sans engrais. Cependant, les rendements restent similaires au témoin sans engrais. Les biomasses à base de Rhynchosia pycnostachya ont montré un rendement arithmétiquement supérieur au témoin sans engrais et à toutes les autres légumineuses.

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